Auteur Koffi Kwahulé
2017 – 65 mn – Français
Mise en scène Alexandre Zeff
Musiciens Le Mister Jazz Band, Franck Perrolle (guitare), Gilles Normand (basse), Louis Jeffroy (batterie), Arthur Desligneris (saxophoniste)
Avec Ludmilla Dabo
Assistante & régie plateau Maya Outmizguine
Scénographie et lumière Benjamin Gabrié
Costumes Claudia Dimier
Maquillage & coiffure Léna Rogoff
Création sonore & régie son Antoine Cadou
Régie Lumière & plateau Bryan Jean-Baptiste, Alexis Forster
Production Marie-Pierre Bousquet, Axe Sud
Soutien CNC
Réalisation Greg Germain
En coproduction avec La Camara Oscura
Avec JAZ, Koffi Kwahulé va à l’essentiel de ce qui fait sens pour lui et glisse vers le poème musical choc. JAZ est le récit d’un viol, où la parole devient un exutoire, l’acte nécessaire à une certaine forme de libération ; un chant tragique où toute la violence du monde vient frapper la beauté et l’innocence de l’être. Art transculturel, le jazz exprime les grandes émeutes des ghettos des villes industrielles ; l’oppression raciale ; la tyrannie de la misère ; les vies non respectées. La révolte s’impose alors à soi avec la fierté d’être au monde. Le chant de JAZ c’est le corps reconstruit, arraché à la possession de « l’homme au regard de christ ». Un corps musical qui bat de l’intérieur. Une myriade de notes qui redessinent l’existence.
La réappropriation de soi par la force de la création !
On dit que
En nous rythme une musique
Qu’on peut ne jamais entendre
A moins de faire silence en soi
On dit que
Cette musique
C’est notre nom.